- diaconesse
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diaconesse [ djakɔnɛs ] n. f.• 1610; dyaconisse XIVe; lat. ecclés. diaconissa1 ♦ Hist. Fille ou veuve qui, dans l'Église primitive, recevait l'imposition des mains et était chargée de certaines fonctions ecclésiastiques.2 ♦ Mod. Femme protestante vivant en communauté et se consacrant à des œuvres de charité.
● diaconesse nom féminin (bas latin diaconissa, du grec diakonissa) Dans l'Église primitive, femme exerçant des fonctions analogues à celles du diacre (aide aux pauvres, assistance de l'évêque dans l'administration du baptême et des onctions aux femmes). Femme de diacre, à l'époque où il était permis aux diacres de se marier. Chez les protestants, femme, vivant généralement dans une communauté, qui se consacre à des œuvres de piété et de charité. (Les premières maisons furent fondées en 1836, près de Düsseldorf, par le pasteur Fliedner, et à Paris par le pasteur Vermeil.)diaconessen. f. Chez les protestants, femme vivant en communauté, et qui se voue à des missions d'assistance.⇒DIACONESSE, subst. fém.RELIGIONA.— HIST. Femme consacrée surtout aux œuvres de charité dans les premiers siècles de l'Église. L'ordre des diaconesses; les veuves et les diaconesses. Il rompit le mariage de Radegonde, en la consacrant diaconesse par l'imposition des mains (THIERRY, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 254). Les diaconesses, qui seront plus tard les Dames, les Sœurs de charité (DUPANLOUP, Journal, 1865, p. 267) :• 1. Le mot « veuve » devint [dans l'Église primitive] synonyme de personne religieuse, vouée à Dieu, et par suite de « diaconesse ».RENAN, Hist. des orig. du Christianisme, Les Apôtres, 1866, p. 123.B.— Mod., PROTESTANTISME. Religieuse qui vit en communauté et se consacre à des activités caritatives. Le voile des diaconesses. Il crée vingt diaconesses, ou sœurs de charité protestantes (MICHELET, Journal, 1842, p. 421) :• 2. La pensée lui vint [à Jeanne] d'entrer aux diaconesses de la rue de Reuilly; mais elle savait (...) que ces religieuses à demi civiles s'occupent surtout de visiter, de soigner les maux et les misères.A. DAUDET, L'Évangéliste, 1883, p. 83.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. XIVe s. dyaconisse « fille ou veuve qui dans l'Église primitive exerçait certaines fonctions ecclésiastiques » (J. GOLEIN, Ration., B. N. 437, f° 124 r° ds GDF. Compl.), forme encore répertoriée par Nouv. Lar. ill.; 1610 diaconesse (P. COTON, Institution catholique, II, p. 1309 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 124); 2. 1842 protestantisme (Michelet, loc. cit.). Empr. au b. lat. diaconissa de même sens, gr.
Fréq. abs. littér. :9.diaconesse [djakɔnɛs] n. f.ÉTYM. 1610; XIVe, dyaconisse; lat. ecclés. diaconissa, fém. de diaconus. → Diacre.❖♦ Religion chrétienne.1 Fille ou veuve qui, dans l'Église primitive, recevait l'imposition des mains et était chargée de certaines fonctions ecclésiastiques.2 (1842). Femme protestante vivant en communauté et se consacrant à des œuvres de charité.
Encyclopédie Universelle. 2012.